La période 1959-1977: l’abandon des formes traditionnelles
"Tout à coup je me suis fatigué des rectangles. Je trouvais une forme plus ronde plus inspirante. Les objets placés dans une planche ne sont pas disposés arbitrairement mais établissent une relation entre le vide et le plein. On en revient à Lao-tseu : la relation du vide et du plein. J’ai donné à mes planches qui n’appartiennent pas à des recueils, des titres qui se réfèrent aussi bien aux aborigènes d’Australie qu’aux cultures amérindiennes, à l’Egypte ancienne ou à la civilisation grecque ou étrusque. J’ai été sensible à la musicalité, à la consonance de ces mots. Et tout en restant dans le domaine de l’art abstrait, j’ai voulu établir une relation entre les formes de mes gravures et des objets symboliques comme les idoles des Cyclades, les masques, les totems, les peintures sur écorce des aborigènes d’Australie. C’est la transposition graphique de l’esprit de ces objets magiques, sinon sacrés". Ferdinand Springer
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